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    Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse,
    L'autre sur son beau front retombe avec mollesse,
    Et le couvre à demi :
    Telle, pour sommeiller, la blanche tourterelle
    Courbe son cou d'albâtre et ramène son aile
    Sur son oeil endormi !

    Le doux gémissement de son sein qui respire
    Se mêle au bruit plaintif de l'onde qui soupire
    À flots harmonieux ;
    Et l'ombre de ses cils, que le zéphyr soulève,
    Flotte légèrement comme l'ombre d'un rêve
    Qui passe sur ses yeux !

     

    Que ton sommeil est doux, ô vierge ! ô ma colombe !
    Comme d'un cours égal ton sein monte et retombe
    Avec un long soupir !
    Deux vagues que blanchit le rayon de la lune,
    D'un mouvement moins doux viennent l'une après l'une
    Murmurer et mourir !

    Laisse-moi respirer sur ces lèvres vermeilles
    Ce souffle parfumé !...Qu'ai-je fait ? Tu t'éveilles :
    L'azur voilé des cieux
    Vient chercher doucement ta timide paupière ;
    Mais toi, ton doux regard, en voyant la lumière,
    N'a cherché que mes yeux !

    Ah ! que nos longs regards se suivent, se prolongent,
    Comme deux purs rayons l'un dans l'autre se plongent,
    Et portent tour à tour
    Dans le coeur l'un de l'autre une tremblante flamme,
    Ce jour intérieur que donne seul à l'âme
    Le regard de l'amour !

     

    Jusqu'à ce qu'une larme aux bords de ta paupière,
    De son nuage errant te cachant la lumière,
    Vienne baigner tes yeux,
    Comme on voit, au réveil d'une charmante aurore,
    Les larmes du matin, qu'elle attire et colore,
    L'ombrager dans les cieux.

    Parle-moi ! Que ta voix me touche !
    Chaque parole sur ta bouche
    Est un écho mélodieux !
    Quand ta voix meurt dans mon oreille,
    Mon âme résonne et s'éveille,
    Comme un temple à la voix des dieux !

    Un souffle, un mot, puis un silence,
    C'est assez : mon âme devance
    Le sens interrompu des mots,
    Et comprend ta voix fugitive,

    Comme le gazon de la rive
    Comprend le murmure des flots.

    Un son qui sur ta bouche expire,
    Une plainte, un demi-sourire,
    Mon coeur entend tout sans effort :
    Tel, en passant par une lyre,
    Le souffle même du zéphyre
    Devient un ravissant accord !
    ...........................
    Alphonse De Lamartine

     

     

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    Un bon café, et hop ! Cest parti pour une bonne journée........sous la neige.

    Bisous du matin

     

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    A la lueur d'une seule chandelle
    Les yeux remplis d'étincelles
    Je t'emprisonne de mon regard
    Je m'abandonne à toi, ce soir

    Nos corps s'unissent en cet instant de tendresse
    Tu me fais frémir de tes douces caresses
    Mon seul désir en cette nuit d'amour
    Est de rester captive de tes bras pour toujours

    En cette nuit, mon âme devient tienne
    Désormais mon corps et mon coeur t'appartiennent
    Un feu brûle intensément dans mon coeur
    Et c'est toi qui consumes cette chaleur

    Je suis émerveillée par ton corps et ta beauté
    Je chéris chaque instant passé à tes cotés
    Je remercie le ciel de t'avoir mis sur mon chemin
    Je remercie Dieu d'avoir ainsi forgé le destin
     

    - Marie-Chantal Rochette -

     

     

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